Démineurs raconte la vie quotidienne de l'équipe de déminage américaine pendant le guerre en Irak. Alors que le sergent en cours se fait tuer lors d'un déminage périlleux, il est remplacé par le sergent James, véritable tête brulée qui n'a peur de rien et qui ne vit que pour l'adrénaline que lui procure son métier. En vérité, James est un drogué, complètement dépendant au déminage, quitte à prendre des risques inconsidérés et surtout à les faire prendre à son équipe qui vient à le rejetter de plus en plus. Extrêmement bien reçu par la critique, le nouveau film de Kathryn Bigelow (Point Break, Strange days) a le mérite de compléter ce tableau sombre composé de différents films sur la guerre en Irak et ses dérives pour ceux qui la vivent (Jarhead, Green Zone...). Quand on voit les effets de bord que cette guerre a notamment sur le taux de suicide des ex-marines, on peut être certain que d'autres films vont suivre. Néanmoins, là où Jarhead de Sam Mendes fait véritablement ressentir l'inutilité de cette guerre à travers l'ennui de ses hommes, Démineurs navigue sur d'autres courants. La guerre est bien là : il y a des bombes, et il faut bien lutter contre cela. Des hommes qui vivent pour la guerre, il y en a sûrement des tas dans les rangs de l'armée US. Mais ce qui serait intéressant, c'est de savoir comment ils en arrivent là. Dans Démineurs, James (Jeremy Renner) est addict à la guerre. Les quelques scènes avec sa famille le démontrent. Mais Kathryn Bigelow passe à côté de son sujet quand elle préfère décortiquer minutieusement un déminage plutôt que de s'attarder sur les émotions des soldats. C'est donc avec une certaine déception que j'ai pu découvrir l'un des deux lauréats des derniers Oscars (6 récoltés), l'autre étant Avatar de James Cameron, ex-mari de Bigelow.
mercredi 1 septembre 2010
Hier soir, j'ai vu ... Démineurs (The hurt locker)
Démineurs raconte la vie quotidienne de l'équipe de déminage américaine pendant le guerre en Irak. Alors que le sergent en cours se fait tuer lors d'un déminage périlleux, il est remplacé par le sergent James, véritable tête brulée qui n'a peur de rien et qui ne vit que pour l'adrénaline que lui procure son métier. En vérité, James est un drogué, complètement dépendant au déminage, quitte à prendre des risques inconsidérés et surtout à les faire prendre à son équipe qui vient à le rejetter de plus en plus. Extrêmement bien reçu par la critique, le nouveau film de Kathryn Bigelow (Point Break, Strange days) a le mérite de compléter ce tableau sombre composé de différents films sur la guerre en Irak et ses dérives pour ceux qui la vivent (Jarhead, Green Zone...). Quand on voit les effets de bord que cette guerre a notamment sur le taux de suicide des ex-marines, on peut être certain que d'autres films vont suivre. Néanmoins, là où Jarhead de Sam Mendes fait véritablement ressentir l'inutilité de cette guerre à travers l'ennui de ses hommes, Démineurs navigue sur d'autres courants. La guerre est bien là : il y a des bombes, et il faut bien lutter contre cela. Des hommes qui vivent pour la guerre, il y en a sûrement des tas dans les rangs de l'armée US. Mais ce qui serait intéressant, c'est de savoir comment ils en arrivent là. Dans Démineurs, James (Jeremy Renner) est addict à la guerre. Les quelques scènes avec sa famille le démontrent. Mais Kathryn Bigelow passe à côté de son sujet quand elle préfère décortiquer minutieusement un déminage plutôt que de s'attarder sur les émotions des soldats. C'est donc avec une certaine déception que j'ai pu découvrir l'un des deux lauréats des derniers Oscars (6 récoltés), l'autre étant Avatar de James Cameron, ex-mari de Bigelow.
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