
Nous étions donc rester en 1997, au milieu des débris du
Titanic, à imaginer si un autre film pourrait avoir, un jour, un tel succès et surtout un tel côté fédérateur attirant petits et grands, hommes et femmes et ce, dans le monde entier. Alors, 13 ans plus tard, qu'est-ce qui a permis ce nouvel exploit ? Le scénario,
James Cameron ou la 3D ? On sait que la 3D n'est plus une révolution depuis quelques années avec la multiplication des films sortis dans ce format (
Là-haut,
Montres contre Alien) : les succès sont souvent au rendez-vous mais sans commune mesure avec
Avatar. Et ce n'est pas ce dernier qui révolutionne la 3D : la déception face au peu d'immersion et d'interaction avec le spectateur est assez grande. Quant à l'histoire, sans dire que c'est du déjà-vu (le dénouement est attendu), le monde fanstatique des Na'vis est une expérience cinématographique intéressante, montrant tout le travail que
Cameron a mené pendant les 10 ans qu'a duré ce projet. Le principe de l'avatar est une autre curiosité devant laquelle s'extasieront les plus jeunes d'entre nous. On comprend vite l'addiction de
Sam Worthington pour son personnage bleu, lui qui, ancien Marine, a perdu l'usage de ses jambes. Quant à son rôle du défenseur de ce peuple pacifique et écologique, il est sans surprise, rappelant au passage le sujet de
La forêt d'émeraudes de
John Boorman. Reste Cameron. On sait, aujourd'hui, que le nom d'un réalisateur ne peut à lui seul faire venir les foules dans les cinémas à part quelques exceptions qui ont leurs fidèles. Avec
Titanic,
Cameron a acquis ce statut et bénéficie aujourd'hui sans doute un peu de l'attention de ceux à qui il avait fait chavirer le coeur il y a 13 ans.
James Cameron est maintenant encore plus riche; quant à nous, nous le sommes d'avoir pu voir ces deux événements au cinéma dont on en reparlera dans 30 ans.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire