Twelve and holding sorti en 2006 et proposé par Arte cette semaine est un petit bijou. Réalisé par Michael Cuesta (réalisateur américain de séries telles que Dexter ou Six pieds sous terre), il raconte, à travers l'histoire de 3 personnages, les expériences et les émotions d'enfants de 12 ans aux portes de l'adolescence. Jacob, Malee et Leonard sont 3 copains qui, à la mort du frère jumeau de Jacob, vont être confrontés à des sentiments aussi brutals qu'inattendus : c'est la passage du monde insouciant de l'enfance à celui difficile de l'adolescence. Le réalisateur filme à merveille cette histoire à mi-chemin entre conte et réalité saisissante. En tant qu'adulte, on y retrouve nos peurs, nos fantasmes et nos premières envies d'indépendance. Tour à tour, Jacob, Malee et Leonard sont confrontés à la vengeance, la peur de la mort, l'émoi amoureux, le rejet du corps puis des parents. Ce film fourmille de sujets sur l'enfance qui pourraient, à eux seuls, faire l'objet d'un film. Cuesta réussit tout de même à trouver l'équilibre sans se perdre dans les poncifs du genre et à ainsi créer un climat aussi tendu qu'attachant. Certains moments font rire, d'autres sont une vraie critique d'un certain modèle parental (famille monoparentale, malbouffe..). Les jeunes acteurs sont géniaux et offrent aux spectateurs la possibilité de se questionner sur le sens que chaque parent souhaite donner à l'éducation mais aussi à l'alimentation, le soutien et l'amour apportés à leurs enfants. Ce film laisse des marques mais il peut-être parfois utile de se faire mal, non ?
jeudi 26 août 2010
Hier soir, j'ai vu ... Twelve and holding
Twelve and holding sorti en 2006 et proposé par Arte cette semaine est un petit bijou. Réalisé par Michael Cuesta (réalisateur américain de séries telles que Dexter ou Six pieds sous terre), il raconte, à travers l'histoire de 3 personnages, les expériences et les émotions d'enfants de 12 ans aux portes de l'adolescence. Jacob, Malee et Leonard sont 3 copains qui, à la mort du frère jumeau de Jacob, vont être confrontés à des sentiments aussi brutals qu'inattendus : c'est la passage du monde insouciant de l'enfance à celui difficile de l'adolescence. Le réalisateur filme à merveille cette histoire à mi-chemin entre conte et réalité saisissante. En tant qu'adulte, on y retrouve nos peurs, nos fantasmes et nos premières envies d'indépendance. Tour à tour, Jacob, Malee et Leonard sont confrontés à la vengeance, la peur de la mort, l'émoi amoureux, le rejet du corps puis des parents. Ce film fourmille de sujets sur l'enfance qui pourraient, à eux seuls, faire l'objet d'un film. Cuesta réussit tout de même à trouver l'équilibre sans se perdre dans les poncifs du genre et à ainsi créer un climat aussi tendu qu'attachant. Certains moments font rire, d'autres sont une vraie critique d'un certain modèle parental (famille monoparentale, malbouffe..). Les jeunes acteurs sont géniaux et offrent aux spectateurs la possibilité de se questionner sur le sens que chaque parent souhaite donner à l'éducation mais aussi à l'alimentation, le soutien et l'amour apportés à leurs enfants. Ce film laisse des marques mais il peut-être parfois utile de se faire mal, non ?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire