mercredi 4 août 2010

Hier soir, j'ai vu ... Public Enemies

Au début des années 30 aux Etats-Unis, John Dillinger est l'ennemi public n°1. Célèbre braqueur de banques dans le pur style gentleman, il est poursuivi par un agent du FBI acharné nommé Melvin Purvis (Christian Bale). Dillinger amorce donc son ascension à coups de braquages, d'évasions et de relations avec la pègre du moment. Mais sa rencontre avec une française Billie Frechette (Marion Cotillard) va forcément le fragiliser. Arrêté à nouveau puis s'évadant, il est finalement rejetté par ses anciens compagnons qui voit en lui une menace à leur business. Ne lui restant plus que l'amour de sa vie, bien qu'elle soit surveillée par le FBI, il va tout tenter pour la retrouver. Dillinger, déjà porté à l'écran, est interprété ici par l'impeccable et propret Johnny Depp. Ce film de Michael Mann (Le dernier des Mohicans, Collateral) rend tout d'abord hommage aux films de gangsters des années 40 : le style est pur et romancé. Il filme Dillinger de telle sorte que l'on ne peut que s'attacher à lui (surtout quand on le voit pleurer pour sa douce même si on la vu braquer un peu plus tôt...). Malgré l'hommage, on reconnait d'emblée la patte de Mann qui offre un véritable film d'action où les hommes sont valeureux et les femmes des faires valoirs (voir Heat). Public Enemies se regarde donc bien, Michael Mann réussissant à moderniser une histoire vraie des années 30. A noter que cette histoire marque le début du FBI moderne qui dû mettre des moyens spectaculaires pour lutter contre le crime et les criminels qui pullulaient à l'époque. En effet, la loi empêchait la police de poursuivre des criminels ayant fuis dans un autre état. Avec l'arrivée du FBI, les fédéraux pouvaient à présent parcourir les USA et travailler à l'éradication de la criminalité. Dillinger n'en réchappera pas : il meurt en 1934 à 31 ans.

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