Tiré de sa propre bande-dessinée, Pascal Rabaté réalise un film émouvant, sensible et rare. Et pour aller au bout de l'originalité, il offre à Daniel Prévost (Le dîner de cons, Uranus) l'un de ses rôles les plus émouvants. Prévost interpète Emile, retraité et veuf, profitant de la vie grâce à de simples parties de pêches avec son copain Edmond et des rendez-vous au café du coin. Alors que la vie en couple semble avoir oublié Emile, Edmond, quant à lui, n'oublie pas les petites annonces et autre bals soit autant d'occasions pour faire des rencontres. Ce qui n'est pas sans poser des questions à Emile : que veut-il faire du reste de sa vie. Alors que son meilleur ami meurt subitement, Emile, se retrouvant seul, va devoir affronter son destin : la solitude ou, à nouveau, la flamme. Ce film traite sans tabou ni moquerie de l'amour et du sexe chez les sexagénaires (Prévost tournant à l'occasion la 1ère scène d'amour de sa longue carrière). A travers ces hommes et ces femmes qui ont connu d'autres vies auparavant leur apportant tout le bonheur (enfants, familles) mais qui se retrouvent seuls avec du temps à ne savoir qu'en faire, Pascal Rabaté filme une histoire tendre où les acteurs jouent à merveille. Emile redécouvre donc la vie à travers plusieurs histoires, à travers diverses expériences dont l'une d'elle fait inexorablement penser à celle d'Alvin dans Une histoire vraie de David Lynch ou bien celle Jack Nicholson dans Monsieur Schmidt où chacun d'eux va entreprendre un voyage initiatique, symbole du renouveau et de la redécouverte de soi. Dans ces 3 histoires et à cet âge avancé, un grand pas vers une nouvelle vie commence déjà par réussir à partir de chez soi. On parle ou plutôt la rumeur parle d'un éventuel César pour Daniel Prévost : rendez-vous pris en février 2011 pour les résultats.
samedi 17 juillet 2010
Hier soir, j'ai vu ... Les petits ruisseaux
Tiré de sa propre bande-dessinée, Pascal Rabaté réalise un film émouvant, sensible et rare. Et pour aller au bout de l'originalité, il offre à Daniel Prévost (Le dîner de cons, Uranus) l'un de ses rôles les plus émouvants. Prévost interpète Emile, retraité et veuf, profitant de la vie grâce à de simples parties de pêches avec son copain Edmond et des rendez-vous au café du coin. Alors que la vie en couple semble avoir oublié Emile, Edmond, quant à lui, n'oublie pas les petites annonces et autre bals soit autant d'occasions pour faire des rencontres. Ce qui n'est pas sans poser des questions à Emile : que veut-il faire du reste de sa vie. Alors que son meilleur ami meurt subitement, Emile, se retrouvant seul, va devoir affronter son destin : la solitude ou, à nouveau, la flamme. Ce film traite sans tabou ni moquerie de l'amour et du sexe chez les sexagénaires (Prévost tournant à l'occasion la 1ère scène d'amour de sa longue carrière). A travers ces hommes et ces femmes qui ont connu d'autres vies auparavant leur apportant tout le bonheur (enfants, familles) mais qui se retrouvent seuls avec du temps à ne savoir qu'en faire, Pascal Rabaté filme une histoire tendre où les acteurs jouent à merveille. Emile redécouvre donc la vie à travers plusieurs histoires, à travers diverses expériences dont l'une d'elle fait inexorablement penser à celle d'Alvin dans Une histoire vraie de David Lynch ou bien celle Jack Nicholson dans Monsieur Schmidt où chacun d'eux va entreprendre un voyage initiatique, symbole du renouveau et de la redécouverte de soi. Dans ces 3 histoires et à cet âge avancé, un grand pas vers une nouvelle vie commence déjà par réussir à partir de chez soi. On parle ou plutôt la rumeur parle d'un éventuel César pour Daniel Prévost : rendez-vous pris en février 2011 pour les résultats.
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