Pour les inconditionnels de Danny Boyle, il n'est pas surprenant de le voir à la tête d'un film de science-fiction. Après tout, tous les grands ont Leur film de SF : Stanley Kubrick, Ridley Scott, Steven Soderbergh, etc. Curieusement, Sunshine est sans doute le plus gros échec commercial de Danny Boyle, une sorte de creux entre les vagues Trainspotting et Slumdog Millionaire. Qu'importe, il a réalisé son film de SF et tout le monde ne peut pas en dire autant. D'autant plus, que celui-là n'est pas mal réussi. Une équipe de scientifiques part à la conquête du soleil, décidés de lui balancer un bon gros missile (gros comme Manhattan !) histoire de relancer son activité qui commence sérieusement à décliner. La réussite du film ne tient pas forcément dans le scénario mais plutôt par son ambiance pesante et les relations entre les personnages. Ce n'est pas sans rappeler Solaris justement (de Soderbergh) dans ce coté paranoïaque que l'on sent monter petit à petit chez les personnages. Exemple : l'un d'eux accuse un autre membre de sabotage et propose de le tuer pour être sûr d'avoir assez d'oxygène pour atteindre l'objectif de mission. Rappelons que sans cette explosion, c'est toute l'humanité qui mourra. Le film met en balance la valeur d'une vie face à La vie tout entière, question pas évidente pour de simples scientifiques : ça a de quoi vous rendre fou...
lundi 31 août 2009
Hier soir, j'ai vu ... Sunshine
Pour les inconditionnels de Danny Boyle, il n'est pas surprenant de le voir à la tête d'un film de science-fiction. Après tout, tous les grands ont Leur film de SF : Stanley Kubrick, Ridley Scott, Steven Soderbergh, etc. Curieusement, Sunshine est sans doute le plus gros échec commercial de Danny Boyle, une sorte de creux entre les vagues Trainspotting et Slumdog Millionaire. Qu'importe, il a réalisé son film de SF et tout le monde ne peut pas en dire autant. D'autant plus, que celui-là n'est pas mal réussi. Une équipe de scientifiques part à la conquête du soleil, décidés de lui balancer un bon gros missile (gros comme Manhattan !) histoire de relancer son activité qui commence sérieusement à décliner. La réussite du film ne tient pas forcément dans le scénario mais plutôt par son ambiance pesante et les relations entre les personnages. Ce n'est pas sans rappeler Solaris justement (de Soderbergh) dans ce coté paranoïaque que l'on sent monter petit à petit chez les personnages. Exemple : l'un d'eux accuse un autre membre de sabotage et propose de le tuer pour être sûr d'avoir assez d'oxygène pour atteindre l'objectif de mission. Rappelons que sans cette explosion, c'est toute l'humanité qui mourra. Le film met en balance la valeur d'une vie face à La vie tout entière, question pas évidente pour de simples scientifiques : ça a de quoi vous rendre fou...
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