mardi 25 août 2009

Hier soir, j'ai vu ... Partir

Catherine Corsini ne croit pas en l'expression "Vivre d'amour et d'eau fraîche" : il n'y a qu'à voir Partir pour le croire. Ce film fait parti de ceux qui commencent par la fin et qui tentent de remonter le passé pour en expliquer l'issue. La réalisatrice ne cherche pas à entretenir le suspense mais plutôt à montrer comment Suzanne (Kristin Scott Thomas) va gérer son amour soudain pour Ivan (Sergie Lopez) alors qu'elle est bien installée depuis 20 ans avec mari et enfants. Le début du film est moyen : on a du mal à croire à l'histoire entre les deux amants : ca va trop vite et même le jeu de Kristin Scott Thomas n'est pas convaincant. En même temps, "coup de foudre" n'est pas synonyme de "lenteur". La seconde partie du film vire dans le drame et devient très intéressante. Là où les films de ce genre tombent dans les clichés plus ou moins réalistes, Catherine Corsini bouleverse nos 'a prioris' un peu à la manière d'un Woody Allen, époque Match Point. A la différence près, que Woody Allen est un homme et Catherine Corsini une femme, et que le film se concentre sur une autre femme amoureuse qui a le courage de quitter son mari : les hommes (de Woody Allen) quittent rarement leur femme. Malheureusement, pour elle et son amant, sans ressource, la situation devient sans issue. Yvan Attal en mari trompé puis quitté est très convaincant dans son genre et c'est très marqué que l'on quitte ce film. Le genre de film qui continue au-delà de la salle de cinéma ...

1 commentaire:

  1. Je l'ai vu dans la même semaine que «La femme d'à côté» de François Truffaut et «Les regrets» de Cédric Kahn ... et bah y'a de quoi décider de rentrer au couvent !

    Bon par contre, le "gros" point négatif : «Partir» + «Les regrets» = 2 x Yvan Attal !! J'aime pas cet acteur :p

    Heureusement, «Partir» + «Peindre ou faire l'amour» + «Les derniers jours du monde» = 3 x Sergi Lopez !! J'aime mieux.. :-))

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