A Glasgow, Joe, 37 ans, au chômage et ex-alcoolique est en pleine reconstruction. Entraineur d'une petite équipe de foot, il ne vit que pour les matchs dominicaux. Cette équipe réunit les jeunes des quartiers défavorisés lesquels sont soutenus infailliblement par leur ami et père de subsitution Joe (magnifiquement interprété par Peter Mullan, prix d'interprétation masculine à Cannes en 1998). Parmi eux, le jeune Liam - jeune père de famille dont la copine est droguée et prostituée - va se retrouver mêlé aux trafiquants à qui il doit une lourde dette. Et Joe va de fait, s'en mêler aussi. Raconté comme cela, ce film de Ken Loach est un vrai mélodrame. Mais si vous connaissez un peu les films du célèbre cinéaste social, vous saurez aussi que ce film ne peut pas seulement raconter le coté sombre de la vie des rejetés de la société britannique. Ken Loach distille de l'espoir, par petites touches : le football est une première touche (voir aussi Looking for Eric), l'humour en est une autre, l'amour enfin complète le tableau. L'histoire naissante entre Joe et une assistance sociale est semée d'embuches : l'espoir est donc permis mais les vrais problèmes sont malgré tout présents : comment sortir au restaurant avec celle que l'on aime quand on n'a pas un rond. Il faut aussi voir ce film comme une critique voire une revendication contre le système Tatcher des années 80 qui a mis au banc de nombreuses personnes. Loach leur rend hommage et démontre toute l'humanité et la solidarité qui subsiste dans l'Angleterre de ceux qui n'ont rien. Vous l'aurez compris : ce film humaniste est beau, sensible, parfois violent mais toujours juste et d'une réalité qui fait forcément réfléchir. N'est-ce pas d'ailleurs l'objectif d'un film de Ken Loach ?
lundi 14 décembre 2009
Hier soir, j'ai vu ... My name is Joe
A Glasgow, Joe, 37 ans, au chômage et ex-alcoolique est en pleine reconstruction. Entraineur d'une petite équipe de foot, il ne vit que pour les matchs dominicaux. Cette équipe réunit les jeunes des quartiers défavorisés lesquels sont soutenus infailliblement par leur ami et père de subsitution Joe (magnifiquement interprété par Peter Mullan, prix d'interprétation masculine à Cannes en 1998). Parmi eux, le jeune Liam - jeune père de famille dont la copine est droguée et prostituée - va se retrouver mêlé aux trafiquants à qui il doit une lourde dette. Et Joe va de fait, s'en mêler aussi. Raconté comme cela, ce film de Ken Loach est un vrai mélodrame. Mais si vous connaissez un peu les films du célèbre cinéaste social, vous saurez aussi que ce film ne peut pas seulement raconter le coté sombre de la vie des rejetés de la société britannique. Ken Loach distille de l'espoir, par petites touches : le football est une première touche (voir aussi Looking for Eric), l'humour en est une autre, l'amour enfin complète le tableau. L'histoire naissante entre Joe et une assistance sociale est semée d'embuches : l'espoir est donc permis mais les vrais problèmes sont malgré tout présents : comment sortir au restaurant avec celle que l'on aime quand on n'a pas un rond. Il faut aussi voir ce film comme une critique voire une revendication contre le système Tatcher des années 80 qui a mis au banc de nombreuses personnes. Loach leur rend hommage et démontre toute l'humanité et la solidarité qui subsiste dans l'Angleterre de ceux qui n'ont rien. Vous l'aurez compris : ce film humaniste est beau, sensible, parfois violent mais toujours juste et d'une réalité qui fait forcément réfléchir. N'est-ce pas d'ailleurs l'objectif d'un film de Ken Loach ?
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